L’Assemblée nationale, dominée par les monarchistes, adopte le septennat. Il s’agit de faire durer suffisamment longtemps le mandat du maréchal-président Mac Mahon pour donner au comte de Chambord, qui refuse d’abandonner le drapeau blanc, le temps de trépasser : son successeur présumé – le comte de Paris – est lui beaucoup plus malléable. Ces savants calculs seront balayés par les victoires électorales successives des républicains en 1876 et 1877… mais le septennat demeurera, jusqu’au referendum de septembre 2000 instaurant le quinquennat (1873).