Introduction
En octobre dernier était commémoré le deuxième anniversaire de l’assassinat de Samuel Paty. Comme vous avez pu le constater, nos derniers numéros n’ont consacré aucune page pour traiter de cet événement.
Cela n’est pas un simple et malheureux oubli, mais bien un choix éditorial assumé. En effet, votre mensuel favori n’a pas cru bon de se joindre au concert d’hommages et de commémorations qui se sont tenus pendant toute la seconde quinzaine d’octobre et pendant même une partie du mois de novembre pour des raisons que nous vous proposons de découvrir maintenant.
De qui Samuel Paty est-il le héros ?
Ce que Samuel Paty n’était pas
Samuel Paty n’était pas qu’un Français assassiné au hasard d’une mauvaise rencontre comme cet homme de 31 ans poignardé dans la rue en plein jour dans un quartier d’Angoulême et dont le pronostic vital a été engagé [1]. Samuel Paty n’était pas non plus cette jeune Orléanaise qui a vu un Soudanais se jeter sur elle en pleine rue pour l’étrangler [2]. Notre homme n’était pas encore cette Nantaise violée par trois migrants soudanais [3] en pleine rue à 6 h du matin. Il n’était pas non plus ce retraité sexagénaire égorgé gratuitement en juillet dernier par K. Mouhssine [4]. Samuel Paty n’était pas cette mère de famille toulousaine naïve poignardée et égorgée chez elle par le migrant malien qu’elle accueillait [5]. Il n’était pas non plus ce médecin militaire égorgé devant ses enfants par Mohamed alors qu’il venait de chercher sa progéniture scolarisée dans un établissement… catholique [6].
Non, Samuel Paty ne fait définitivement pas partie de ces nombreuses victimes anonymes, de ces Français de tous les jours molestés, assassinés, violés le plus souvent sans aucune raison par des étrangers (naturalisés ou non). S’il avait été l’un d’entre eux, jamais ce meurtre n’aurait connu le retentissement politique et médiatique qu’on lui connaît.
Un héros républicain posthume
Alors pour quelle raison le meurtre de Samuel Paty et sa commémoration annuelle bénéficient-ils d’une telle couverture médiatique ? Parce que cet homme n’était pas un homme ordinaire, un Français anonyme.
Il était avant tout un enseignant de la République, un défenseur et un propagateur des valeurs républicaines et c’est sans aucun doute pour cette raison que les autorités politiques l’ont autant célébré. Il est donc un martyr, un héros de la République. Pour nous en convaincre, il nous suffira de relire le discours prononcé le 16 octobre dernier par le Grand-Maître du Grand Orient de France, Georges Sérignac, à Conflans-Sainte-Honorine en hommage à l’action de cet enseignant. Nous n’en donnerons que les citations les plus marquantes [7] . (LIRE LA SUITE DANS NOTRE NUMÉRO)
Joseph RABANY
[1] – « Angoulême : un homme agressé à coups de couteau en plein jour » (Valeurs Actuelles, 02/11/2022).
[2] – « Orléans : un Soudanais étrangle une jeune femme en pleine rue » (Valeurs Actuelles, 03/11/2022).
[3] – « Nantes : une femme violée par trois migrants soudanais, dont deux “réfugiés politiques” (contre-info.com, 26/09/2022).
[4] – « Trappes (78) : Michel R., retraité de 66 ans, égorgé par Mouhssine K., un délinquant multirécidiviste » (contre-info.com, 13/07/2022).
[5] – « Étranglée puis la carotide tranchée, elle témoigne au tribunal : “Je me concentrais pour survivre” » (La Dépêche, 31/05/2022).
[6] – « Mort d’Alban Gervaise, médecin militaire, égorgé gratuitement par Mohamed devant ses enfants » (contre-info.com, 28/05/2022).
[7] – Pour lire le discours complet : https://www.godf.org/, rubrique « Actualité et prises de position ».
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