Une étude américaine vient d’être publié sur la mastectomie et les gênes BRCA1 et BRCA2 (Breast Cancer 1 et 2). Cette étude montre que la plupart des milliers des jeunes femmes ayant suivi l’exemple de l’actrice Angelina Jolie, personnalité centrale de l’idéologie mondialo-onusienne, en procédant à une double mastectomie, n’en auraient en fait pas eu besoin…
Lu pour vous dans Rivarol
Mai 2013. Dans un formidable tintamarre médiatique — en particulier une longue tribune publiée par le New York Times —, Angelina Jolie informait le monde entier qu’elle venait de subir l’ablation des deux seins et probablement ultérieurement des ovaires. La cause ? Sa mère, porteuse du gène BRCA1 mutant, étant décédée à 56 ans « mes médecins, expliquait-elle, ont estimé que j’avais 87 % de risque de développer un cancer du sein et 50 % de risque de développer un cancer de l’ovaire. Une fois que j’ai su que c’était ma réalité, j’ai décidé de prendre les devants et de minimiser les risques autant que possible. J’ai pris la décision de subir une double mastectomie préventive ».
Deux ans plus tard, elle se faisait retirer les ovaires et les trompes de Fallope non sans avoir préalablement publié dans le New York Times une nouvelle très longue tribune afin d’informer toutes les femmes du monde de sa décision et les encourager à en faire autant si elles détenaient ce gène particulier. Depuis Mme Jolie ne manque jamais de rappeler sa courageuse décision.
Elle a été mille fois récompensée de son geste ayant juste avant son opération été exceptionnellement nommée « émissaire spéciale » du Haut Commissariat aux Réfugiés de l’ONU et on ne compte plus les honneurs et les marques de reconnaissance ni le nombre de missions dont elle s’est vue investie par le Council of Foreign Relation dont elle est devenue une éminente personnalité. De même, elle a rendu tant de services à toutes les associations anti-cancéreuses des Etats-Unis et du monde que celles-ci ne peuvent plus rien lui refuser. Utilisant ses diverses opérations comme de véritables caisses de résonance mises au service de la chirurgie cancéreuse. « J’ai choisi de ne pas faire de mon histoire une affaire privée parce qu’il y a tant de femmes qui ignorent qu’elles peuvent vivre à l’ombre du cancer. Et c’est mon espoir qu’elles aussi puissent voir leurs gènes testés et si elles courent un grand risque elles puissent également bénéficier de fortes options ».
Jusque là un fort courant contestataire mettait surtout en doute les avantages apportés, en l’absence de toute tumeur cancéreuse avérée, par le formidable traumatisme généré par ces ablations en série évidemment très mal supportées par l’ensemble de l’organisme. Et qui, elles, étaient bien réelles et non putatives à 70 ou 80 % ». Alors que, évidemment, personne et moins encore ses chirurgiens, cancérologues et radiologues, n’a pu lui assurer qu’elle vivrait beaucoup plus âgée que sa mère.
On sait ce qu’il est advenu du couple Jolie/Pitt et qu’une des raisons de son implosion aura été la morphologie squelettique de l’actrice devenue filiforme en quelques semaines après ses opérations. Les media du monde entier s’efforcèrent autant qu’ils purent de cacher la réalité notamment l’inquiétante photo ci-contre.
Rivarol n°3280 du 27 avril 2017