Journées chouannes 2016 – 12 – Le Puy du Fou, par Philippe de Villiers

Philippe de Villiers nous raconte toute l’histoire de la création et du développement du Puy du Fou, une histoire passionnante ponctuée par les coups d’audaces et l’appui de la Providence.

Journées Chouannes 2016 12 : Le Puy du Fou, par Philippe de Villiers – Plaquette

Conférence de Philippe de Villiers sur son chef d’œuvre !

Extraits :

Philippe de Villiers :
Le problème c’est que nous, avec le Parc de l’Histoire de France, nous n’avions aucune chance. Nous avions cent fois moins de moyens financiers que les autres. Nous étions sur un créneau qui était un tout petit segment, comme on dit en marketing.
Un jour, le PDG de Disney, il n’y a pas longtemps, m’a dit :
– « On vous a vu arriver les premiers. Pourquoi ? Parce qu’en fait on s’est dit : attention, c’est grave ce qui nous arrive, ils sont sur le bon marketing. »
Je vous explique : nous, tous les parcs d’attraction en France, en Europe et dans le monde, à partir du modèle Disney c’est :
– Des sensations : manèges et séparation des générations. Petits manèges pour les petits, grands manèges pour les grands. Petites sensations pour les petits, grandes pour les grands, etc.
Nous au Puy du Fou, on est arrivés la gueule enfarinée en disant :
– « Non, ce n’est plus cela… On change d’organe, on passe au cœur et à l’homme. »
C’est de l’émotion, ils n’ont plus la sensation. Il ne s’agit plus de toucher les tripes : on essaie de toucher les gens.
– Spectacles vivants : plus de manèges !
– La famille : c’est-à-dire qu’on entre au tourniquet ensemble, on assiste au spectacle ensemble, on vibre ensemble, on pleure ensemble, on rit ensemble et après on s’en souvient ensemble.
Les américains aujourd’hui balisent, parce que les résultats sont les suivants, écoutez bien : à l’époque de la création du Puy du Fou, le dossier que j’avais sous les yeux comme secrétaire d’État, c’étaient 45 millions comme objectif pour Disney.