Journées chouannes 2016 – 10 – La famille cellule de base de la société

Nos trois intervenants proposent des solutions pratiques pour riposter contre l’offensive, orchestrée par le Système et ses suppôts, visant à abattre la famille traditionnelle, surtout catholique!

Journées Chouannes 2016 10 : La famille cellule de base de la société – Plaquette

Table ronde avec le général Legrier, l’abbé Troadec et Gabrielle Cluzel, dirigée par Pierre Martin, sur la famille catholique, les soutiens associatifs et le rôle de la femme et de la mère.

Extraits :

Abbé Troadec :
Le premier motif qui m’a conduit à écrire La Famille catholique est le fait que le général Legrier ici présent, ancien fidèle de Lyon, a décidé avec son mouvement de faire le congrès annuel à Flavigny, en Bourgogne.
Comme le nom l’indique (le général précisera tout à l’heure le but), c’était un mouvement des familles. Ils m’ont donc demandé chaque année, pendant 10 ans consécutifs, de faire une conférence ayant trait à la famille.
Une année par exemple, le thème était L’art d’être grands-parents.
Une autre année : L’unité des conjoints, une priorité incontournable.
Pendant dix ans consécutifs, dix thèmes qui touchaient à la famille. Je me suis donc dit que cela pouvait faire l’objet d’un livre.
À Flavigny, nous avons eu pendant près de vingt ans, un vieux prêtre qui est décédé maintenant, le père Baillif.
Il avait collectionné pendant sa longue vie sacerdotale (il était né en 1918 et ordonné prêtre en 1945) les lettres des évêques de France, sur ce sujet de la famille.
Je me suis donc dit que ce serait intéressant de pouvoir enrichir ce livre de propos des évêques de France. Il y a les références d’à peu près entre trente et quarante évêques de France sur le sujet de la famille.
Ce que nous vivons aujourd’hui en France, était annoncé à l’époque. Par exemple : la question de la chute des naissances, la dénatalité qui apparaissait déjà entre 1880 et 1920, au point que quatre évêques de France annonçaient la fin de la race française pour la fin du XXe siècle.

Gabrielle Cluzel :
Adieu Simone est un livre sur le féminisme, sur la fin du féminisme.
C’est l’autopsie du féminisme.
Il se trouve que par ma carrière journalistique j’ai suivi de près pendant des années l’actualité féministe.
Au début, elle m’a fait rire, ça m’a donné l’occasion d’écrire des articles amusants, du moins que j’espérais amusants, parce que c’est vrai que cela avait quelque-chose de très risible et puis, je me suis rendue compte à la longue qu’en réalité, c’était quelque-chose de plus grave, et qu’il fallait le dénoncer.
Vous allez me dire : « Mais pourquoi ? Que faites-vous là avec votre bouquin sur le féminisme à une table sur la famille ? »
Je crois que c’est étroitement lié de la même façon que l’on connaissait le concept de servitude volontaire de La Boétie, maintenant il y a la libération forcée, créée par les féministes et qui a mis les femmes sous tutelle.
Or on sait bien qu’au fond, charnellement, de la famille, il y a la femme.
Ce qui m’intéressait aussi, c’était de décortiquer cette escroquerie féministe, dont beaucoup de femmes ont je crois confusément conscience, mais dont elles peinent peut-être à l’analyser ou n’osent pas le dire. Je crois qu’il est temps de le dire.
Le féminisme est en train de se fracasser contre l’Islam, il est donc temps de le dénoncer, l’heure est venue. Il est visible que le féminisme n’a jamais défendu la femme, mais simplement la politique de la gauche, l’électorat de gauche. Ce faisant, il a été mortifère pour la femme de trois façons. C’est ce que j’essaie de développer dans mon livre.

Général Legrier :
Ce mouvement [Mouvement Catholique des Familles] s’est créé avec la finalité de contribuer à restaurer la famille comme cellule-mère de la société (c’est assez classique), et les fondateurs de ce mouvement (Guilhem et Marie Deleuil) avaient souhaité s’appuyer sur une phrase de Pie XII, prononcée lors d’un congrès de l’union internationale des associations pour la protection du droit de la famille en 1949.
Le pape Pie XII disait : « Que faire ? Ce que nous ne cessons de recommander sans relâche est d’unir entre elles les familles en un front solide ».
L’union n’est qu’un moyen, en vue de promouvoir la famille et de soutenir les familles existantes.
Notre association n’est pas un mouvement de spiritualité, n’est pas un mouvement d’apostolat même si nous souhaitons y contribuer indirectement, c’est bien une association qui voit sa finalité dans l’ordre politique et social (politique au sens, bien évidemment très large du terme) et qui vise au soutien mutuel des familles, de façon à pouvoir survivre dans cet environnement.

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