La victoire sans appel de Donald Trump le 5 novembre dernier tant en nombre de voix (72 millions contre 68 millions) qu’en nombre de grands électeurs (312 contre 226), illustre l’échec des prédictions des médias « mainstream » américains et principalement le crépuscule d’un parti démocrate incapable de se réformer, toujours à la remorque d’un mondialisme et d’un néo-conservatisme révolus.
Tel le phénix, le retour de l’ancien président à la Maison-Blanche semble irréel : malgré les multiples manœuvres judiciaires d’inéligibilité de l’administration démocrate en place, les tentatives d’attentats sur sa personne, les centaines de millions injectés par les GAFAM et autres milliardaires dans les médias et la campagne électorale démocrate, Donald Trump est à nouveau aux commandes !
Persistant avec son slogan « Make America Great Again » [1], Donald Trump est plus que décidé à restaurer le prestige de son pays, tant sur le plan économique et international que moral, incarnant à juste titre un retour du bon sens face à l’idéologie wokiste et rétrograde de gauche. Il confirme ainsi une révolution ou plutôt une contre-révolution conservatrice annoncée tant aux États-Unis que dans le monde entier.
Retour sur l’élection
On peut parler de victoire totale, tant les médias dominants avaient prédits une lutte au coude à coude interminable. En réalité le bilan est terriblement humiliant pour la candidate démocrate qui fait moins bien que son prédécesseur (Biden) en 2020 dans tous les États démocrates… Les Républicains ont remporté les 7 « swing states », les États clefs pour remporter les élections en raison de l’équilibre des forces. Des quartiers emblématiques historiquement démocrates comme le Bronx (New York) enregistrent même 28 % des électeurs afro-américains ayant voté Donald Trump : sans précédent !
Les pleins pouvoirs ?
Alors qu’il est nécessaire d’avoir 270 grands électeurs pour être élu, Donald Trump compte au moins 312 électeurs contre 226 pour son adversaire démocrate. Ces résultats devraient normalement lui assurer une majorité tant à la chambre des représentants (chambre basse) qu’au sein de la chambre haute du Sénat. À cela devrait s’ajouter la majorité à la Cour suprême… autrement dit une période de marge de manœuvre politique optimale pour remettre en place ce qui a été démoli – la politique migratoire, la santé publique, la paix à l’international, l’éducation publique scolaire et universitaire, l’endettement massif –, relancer l’économie et diminuer l’inflation.
La fin d’une époque ?
Nicolas Sarkozy explique avec beaucoup de bon sens « Trump a été élu parce qu’il a parlé de l’Amérique aux Américains, Kamala a parlé des communautés aux communautés, or un pays n’est pas une addition de communautés » [2]. L’échec des démocrates montre également la limite de la diabolisation systématique de l’adversaire, avec des médias dominants (CNN, ABC, NBC…) qui ont atteint un niveau de partialité inégalé depuis plus de 10 ans. Comme le démontre le graphique ci-dessous, la couverture média était positive sur le candidat démocrate à plus de 78 % ! A contrario, cet échec démontre la puissance des réseaux alternatifs (X-Twitter, Carlson Network, etc.). L’une des raisons de sa victoire réside aussi dans le choix de son équipe de campagne.
Une équipe dynamique expérimentée pour bousculer l’Establishment…
Mise à l’honneur lors de son discours inaugural, ayant fait ses armes sous la période Reagan « la dame de glace », Susie Wiles, 67 ans, fidèle à Trump depuis 2015, est l’architecte discrète et la principale organisatrice de son élection. Directrice de sa campagne et pressentie chef de son cabinet, elle sera probablement la première dame à ce poste, coupant court à la réputation misogyne de Trump supposée par les médias et les démocrates. (LIRE LA SUITE DANS NOTRE NUMÉRO)
Erwan FABER
[1] – Redonner à l’Amérique sa grandeur.
[2] – bfmtv.com, 08/11/2024 : « Nicolas Sarkozy: “Trump a été élu parce qu’il a parlé de l’Amérique aux Américains” ».
Cet extrait du numéro 811 (novembre 2024) de Lectures Françaises vous est offert. Pour lire la suite, commandez le numéro ICI !
[…] progressisme, tandis que le Parti républicain, a fortiori lorsqu’il est mené à la victoire par Donald Trump, revêt, toujours à leurs yeux et pêle-mêle, les oripeaux des puritains de Salem, des grands […]