Editorial février 2016

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Plus nous approchons de l’échéance de l’élection présidentielle (dans un peu plus d’un an, encore !) et moins nous sommes gouvernés et dirigés, ces messieurs qui briguent la « magistrature suprême » étant beaucoup plus préoccupés par leurs cuisines et combines électoralistes que par l’avenir et le bien commun de leurs concitoyens. Une preuve ? La logorrhée qui affecte la « ban – de des cinq » Républicains (Copé, Fillon, Juppé, Le Maire, Sarkozy) en publiant chacun son petit « brûlot » au contenu aussi « nombriliste » qu’insipide (nous y reviendrons ultérieurement).

Notre pays est aux abois, l’incertitude se répand de plus en plus, l’état de notre belle France ne fait qu’empirer. Nous subissons ainsi l’accélération « d’une situation nationale dramatique que le FN avait été pratiquement le seul à prévoir », rappelle Jean-Marie Le Pen au cours de l’entretien qu’il nous a accordé (pp. 7-10). Et ces beaux messieurs se pavanent en faisant assauts de ronds de jambes !

La présence de la « figure tutélaire » du courant national en tête de notre numéro va probablement provoquer quelques réserves chez certains de nos lecteurs. Nous rappelons tout simplement que, restant fidèles à la ligne fixée par Henry Coston, nous sommes une publication de documentation et d’in-formation et qu’il est naturel, aujourd’hui, de ne pas « faire l’impasse » sur une personnalité de la carrure de Jean-Marie Le Pen, quand nous abordons le dossier de la politique française.

Pour revenir à notre « bande des cinq », il serait bien venu de leur part, de remiser leurs prétentions et arrogances et de rabaisser leur caquet tout en se couvrant la tête de cendres, au vu de ce que rappelle Claude Beauléon : «Nos gouvernants successifs portent la responsabilité terrible de ce chaos et nous payons aujourd’hui le prix de leurs errements. Il faudra s’en souvenir en 2017 : un mauvais arbre ne peut pas donner de bons fruits » (p. 17).

Si nous voulons vraiment sortir de ce marasme, nous devons aller cueillir de meilleurs fruits dans d’autres vergers que celui contaminé depuis tant d’années par l’accumulation de produits d’empoisonnement massif !

Méfiez-vous aussi de deux autres « trompe-l’œil », tellement mis en avant qu’ils nous « empoisonnent l’existence » :

– la COP21, « une imposture utilisée au service du mondialisme », dit Gé­rard Bedel (pp. 20-26).

– le phénomène des « migrants » que notre ami Olivier Destouches n’hésite pas à désigner sous le qualificatif de « bombe migratoire » (pp. 53-60) tant elle peut, à tout moment, éclater violemment et causer de graves dégâts.

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