Droite-Gauche : pour sortir de l’équivoque
Notre ami Arnaud Imatz vient de publier une intéressante étude, Droite-Gauche : pour sortir de l’équivoque, que l’on pourrait rapidement résumer comme une histoire des droites (bien que son livre soit d’un contenu beaucoup plus étendu et, surtout, bien plus riche que ce seul survol). Il ne fait pas l’impasse sur l’équivoque de la curieuse ressemblance qui rapproche ce qu’il est encore convenu de désigner sous les appellations de droite et de gauche, mais qui n’a plus aucune signification puisque l’une comme l’autre ne manifestent aucune différence fondamentale dès le moment où ils parviennent « aux affaires ». C’est logique puisque les uns comme les autres de leurs représentants ne dirigent plus, ne gouvernent plus, mais se contentent d’appliquer ou de faire appliquer les instructions dictées par les instances mondialistes et supranationales (dont l’exemple le plus frappant concerne l’enchaînement qui ligote les pieds et poings des nations ou des états au funeste traité européen !).
Imatz a le mérite d’aborder la question avec l’anticonformisme qui le caractérise, que nous lui connaissons et que nous apprécions chez lui. Ainsi fait-il une belle place à ce que l’on nomme la mouvance du traditionalisme catholique. Il voudrait aussi présenter une manière de synthèse de la contre-révolution. Nous ne pensons pas qu’il ait l’ambition d’influencer ses lecteurs dans leurs prises de position électorales, car il est bien trop avisé pour savoir que la tradition, telle qu’il la décrit, n’a aucun droit de cité dans une république laïcarde et maçonnique, soumise aux injonctions mondialistes des sociétés secrètes et autres forces occultes ou groupes d’influence.
Nous regrettons toutefois sa défense de De Gaulle qui a tenu le pouvoir pendant tant d’années sans pour autant mettre en place la « troisième voie » qu’A. Imatz semble appeler de ses vœux. Et il n’y a pas lieu d’imaginer que cela soit possible quand on constate aujourd’hui qui sont ceux se réclamant de ce personnage, de François Fillon à Emmanuel Macron, en passant par Florian Philippot !
Jérôme SEGUIN