Décès de doña Carmen Franco Polo

Présidente d’honneur de la Fondation nationale Francisco Franco (FNFF), membre de l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem, membre de l’ordre civil de la Bienfaisance, marquise de Villaverde, duchesse de Franco à la demande Juan Carlos, Grande d’Espagne, Maria del Carmen Ramona Felipa Maria de la Cruz Franco y Polo, «Carmencita», fille unique du Général Francisco Franco, née en 1926 à Oviédo, est décédée le 29 décembre dernier à l’âge de quatre-vingt-onze ans.

Lu pour vous dans La lettre des Amitiés Franco-Espagnoles.

Carmen Franco épousa en 1950, le marquis Cristobal Martinez-Bordiu, dizième marquis de Villaverde à qui elle donna sept enfants. Elle était la grand-mère de Louis de Bourbon, duc d’Anjou à qui est revenue la charge d’annoncer publiquement le rappel à Dieu de « Man », surnom qui lui était donné.
Carmen Franco assistait chaque 20 novembre à la messe célébrée en la basilique del Valle de Los Caïdos pour le repos de l’âme de celui qu’elle appelait « Le sauveur de l’Espagne ». En tant que présidente d’honneur de la FNFF, elle consacrait beaucoup de temps à sauvegarder et honorer la mémoire de son père. Malgré l’hystérie dirigée par les socialo-communistes contre le régime de son père et tout ce qui rappelle la page glorieuse de l’histoire de l’Espagne, salvatrice de la catholicité non seulement sur cette terre « Una, Grande y Libre » mais aussi de l’Occident chrétien, Carmen Franco blessée par la haine du Franquisme qui ira jusqu’à lui supprimer le titre honorifique de « fille adoptive du Ferrol », ne rendait pas le mal qu’on lui faisait. Avec beaucoup de discrétion, car elle ne faisait pas la « Une » des journaux, elle œuvrait néanmoins avec efficacité pour le rétablissement de la vérité historique. En 2008, elle accepta de livrer ses souvenirs à deux historiens, Jesus Palacios et Stanley G. Payne qui publièrent un livre pour lequel elle ne demanda aucune rétribution intitulé « Franco, mon père» et dans lequel elle dit à propos de son père «Il sera mort dans son lit sans avoir permis la démocratie, choisissant tout de même un successeur dont le premier soin a été de la rétablir.»

À l’occasion du 20 novembre, les membres du Cercle Franco-Hispanique se sont rendus plusieurs fois au siège de la Fondation qui abrite dans son entrée, une plaque commémorative réalisée à la demande du président du CFH, Olivier Grimaldi.
La messe des funérailles a été célébrée au « Valle de los Caidos » en présence des cardinaux Antonio Cañizares et José Manuel Estepa et de l’Abbé émérite de la basilique, DOM Anselmo Âlvarez. Elle était entourée de ses sept enfants et quatorze petits-enfants. Ses qualités de grande chrétienne qui n’avait pas de ressentiment furent rappelées.

Dans la très grande assistance figuraient notamment le général Blas Piñar, frère de Blas Piñar, président de Fuerza Nuevo décédé en 2014, Antonio Tejero et Pour l’avoir rencontrée, nous pouvons témoigner et affirmer que c’était vraiment une très « Grande d’Espagne ».

Amitiés Franco-Espagnoles n°102, hiver 2018

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