Biographie de l’abbé Caillon

A l’occasion de la réédition de deux petits fascicules de monsieur l’abbé Caillon aux éditions de Chiré, nous vous proposons de redécouvrir ou bien découvrir une petite biographie de cet abbé, dont nul ne saurait contester son engagement dans l’éducation des enfants pour les mener à la sainteté, but de la vie présente.

Il était né le 14 août 1916, à Vimoutiers (dans l’Orne) dans une famille pauvre et éprouvée par la souffrance : il eut deux frères handicapés et ses parents étaient illettrés mais intégralement catholiques : « c’était la seule richesse et la seule noblesse de notre fa­mille », disait-il avec fierté.

Ordonné prêtre en 1942, il fut nommé, en 1946 professeur au séminaire de Sées (jusqu’en 1963) ce qui a suscité chez lui ces paroles prononcées avec nostalgie : « Je garde le souvenir ému de cette époque où il y eut 109 séminaristes en soutane, en silence, en rang et en latin ». Il fut très affecté lorsque le séminaire ferma ses portes en 1963 et qu’il dut mettre fin à son enseignement. De même il a toujours regretté, au fond de son cœur, l’obligation qui lui fut faite de ne plus porter la soutane : il a toujours tenu par la suite à se vêtir de costumes noirs avec un col romain.

Depuis 1963, il est devenu prédicateur iti­nérant, prêchant, chaque semaine (le di­manche) dans une paroisse différente, afin de transmettre aux familles et aux parents l’in­dispensable nécessité de l’éducation reli­gieuse des jeunes enfants et de leur formation en vue de la sainteté. Dans ce cadre, il faisait partie du Bureau International catholique de l ‘Enfance » (B.I.C.E.).

C’est en approfondissant ses études sur la sainteté des enfants qu’il s’attacha aux per­sonnalités des jeunes voyants de Fatima (morts à 10 et 11 ans) pour devenir peu à peu un des spécialistes français de ces apparitions et fut nommé président de L’Apostolat mon­dial de Fatima en France. Il écrivit alors de nombreux articles pour le bulletin de cette as­sociation : L’Appel de Notre-Dame.

Il donna également une efficace contribu­tion à l’organisation des manifestations pour le 15e centenaire du baptême de Clovis, à Reims en 1996.

Devenu presque aveugle en 1999, il se retira dans la maison de retraite Résidence Sainte Thérèse à Sées, où il s’est éteint. Ses obsèques ont été célébrées le 18 mai  2011 par l’évêque du dio­cèse et il repose désormais dans le caveau des prêtres du cimetière de Sées.

De son apostolat incessant pour l’éduca­tion des enfants, il a publié des brochures qui résument le contenu de son enseignement (cliquez ici pour trouver tous les ouvrages de l’abbé Caillon).

Nous pourrions dire, en terminant, qu’il était navré de constater, depuis les années 60, les proportions prises dans l’Église par l’aveu­glement généralisé qui ont provoqué une dés­orientation diabolique, disait-il en ajoutant : Avec Vatican II, on a changé l’axe profond du christianisme, expliquant ainsi que la priorité du catholicisme n’était plus de conduire les âmes vers le Ciel, mais l’instauration sur terre d’un monde de liberté, de justice, d’égalité, de paix et de fraternité, passant par la mise en place du socialisme pour y parvenir !

L’abbé Pierre CAILLON est décédé le 15 mai 2011 à Sées (Orne) à l’âge de 94 ans.

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