Une information très intéressante sur l’ancien ministre des Armées, la très cosmopolite Sylvie Goulard.
lu pour vous dans L’Échelle des Valeurs
Le 17 mai dernier, Sylvie Goulard se voyait élevée au rang de ministre des Armées, et non plus de la Défense, à la suite de l’élection d’Emmanuel Macron. Nous avions alors signalé son appartenance aux milieux européistes et sa collaboration avec Mario Monti, président de la Commission européenne à cette époque, mais surtout passé par la banque Goldman Sachs, membre de la Commission trilatérale et du Groupe de Bilderberg. Un mondialiste confirmé.
À la suite des élections législatives, avec les autres pointures du MoDem, François Bayrou et Marielle de Sarnez, elle quitte le gouvernement, prise dans le nouveau scandale des assistants parlementaires employés de manière fictive.
Ce qui est plus étonnant, toute la presse coalisée fait mine d’être surprise, au même moment, de la collaboration de Mme Goulard avec l’institut Berggruen. Ce dernier est une organisation mondialiste basée aux États-Unis, travaillant à l’alignement des institutions européennes sur celles Washington. L’information avait pourtant été publiée par Le Monde le 16 octobre 2014 sans que cela n’émeuve personne.
Sous le titre « les petits à-côtés des eurodéputés français », le quotidien disait de ces braves gens : « plus de la moitié des élus cumulent des fonctions annexes venant arrondir leurs fins de mois ». Les montants, précisait-il, vont de 7 723 à 24 368 € par an. Le nom de Mme Goulard figurait en 8ème position, à l’époque pour « plus de 11 000 € ». Le nom du généreux donateur figurait clairement : l’Institut Berggruen.
Pourquoi une information, publiée en 2014 et alors ignorée de tous, soulève-t-elle l’indignation de nos vertueux journalistes trois ans plus tard ?
L’Échelle des Valeurs n°176 de juillet 2017
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