La « politique familiale », terme courant depuis des décennies, revient au chef de famille et non à l’état. Mais puisqu’il a plu à Pétain de créer les aides familiales, regardons de plus près ce qui est proposé plus bas. Non, décidément non. Le vrai et seul souci des familles françaises, c’est la destruction institutionnelle des valeurs chrétiennes, qui combattent entre autre l’égoïsme conjugal, seul vrai responsable d’une natalité dont il n’y a vraiment pas à se vanter actuellement. Il y a encore 60 ans, c’étaient 4 enfants en moyenne par famille. On savait se donner !
Lu dans Les 4 Vérités :
Pour une nouvelle politique familiale
Le fondement de la politique familiale n’est autre que la volonté de garantir la stabilité et le renouvellement de la population du pays. Notre nation doit être fière de sa démographie: 2,01 enfants par femme en 2012, quand notre voisin, l’Allemagne, n’en était qu’à 1,38 enfant par femme.
Cependant, les conditions de vie des Français sont chaque jour plus difficiles et, par conséquent, nous ne sommes pas à l’abri d’une rechute. Et, s’il est vrai que la réforme des retraites menée justement par le gouvernement de François Fillon en 2010, a eu le mérite de réduire de 20 milliards d’euros le déficit de l’assurance vieillesse, il serait totalement illusoire de croire que l’on pourra stabiliser notre régime de retraites sans parvenir à la stabilité de reproduction des générations.

Il s’agit là d’une mesure simple, mais qui permettrait, à coup sûr, de contrebalancer les dépenses croissantes d’un enfant au sein de notre société de consommation. Deuxièmement, il convient, comme le proposent par exemple Arnaud Montebourg et Nicolas Dupont-Aignan, de favoriser l’accession à la propriété. Il faut savoir que les Français sont nettement moins souvent propriétaires que la moyenne des pays européens. D’après les dernières données disponibles d’Eurostat (année 2011), 63,1 % détiennent un logement. Pour la même année, c’est 4 % de plus aux Pays-Bas et au Danemark. Et je ne parle même pas d’un pays comme l’Espagne dans lequel ce chiffre dépasse 80 %.
Posons d’abord et avant tout un constat clair : les 35 heures constituent une impasse de laquelle il faut impérativement sortir. Conservons éventuellement les 35 heures comme une référence, mais, pour le reste, je crois que les gens doivent pouvoir choisir librement de travailler plus ou moins, gagner plus ou moins — dans la limite d’un minimum et d’un maximum, bien entendu.
En revanche, il va de soi que tous ceux qui décideront de travailler moins longtemps chaque semaine, pour passer plus de temps avec leur famille par exemple, devront travailler plus longtemps au cours de leur vie. Le revers de la médaille, comme on dit…
Mylan Douthe
mylan.douthe@gmail.com
Les 4 Vérités, n°1069, 18 novembre 2016