OL (Olympique Lyonnais) fait partie de ces clubs qui viennent (définitivement) de perdre leur réelle nationalité française au champ de déshonneur. Eh oui ! Dans cet article, nous parlions des salaires des sportifs. Le sport français est devenue un vaste champ de mine sur fond d’investissements illégitimes mais néanmoins nécessaires, face à l’incompétence sportive nationale, d’un ministère prônant de fausses valeurs qu’il n’a même pas les moyens de financer. Bientôt, l’OL aura une équipe aussi apatride qu’elle sera non-représentative. Adieu la Lyonnaise, konishiwa la bridée !
Lu dans Présent :
L’OL renfloué par un fonds d’investissement chinois.
Ce montage devrait permettre la promotion en Chine du club lyonnais, la valorisation de sa marque et de son savoir-faire en République populaire de Chine, à Hongkong, à Macao et à Taïwan.
Jean-Luc Aulas, président de l’OL, évoque une bonne affaire financière et publicitaire pour le club autant qu’un nécessaire contrepoids à l’offensive qatari, comme si l’avenir du football français ne pouvait se concevoir qu’aux mains de la Chine ou du Qatar. Combien de temps encore pourra-t-on d’ailleurs évoquer un football français sans afficher un petit sourire narquois au coin des lèvres ?
La récente incursion de la Chine dans le football et le marché des transferts augure d’une participation à venir grandissante, sinon déterminante, dans cette activité pour laquelle elle n’éprouvait que peu d’intérêt jusqu’à présent. En témoignent les accords de rachat du célèbre club italien, l’AC Milan, et de l’anglais West Bromwich Albion par des groupes d’investissement chinois.
Ces tractations font suite à un certain nombre de rachats et prises de participation, comme celle réalisée dans Manchester City, à hauteur de 13 % et les rachats, cette année même, des clubs Aston Villa et Wolverhampton, en Angleterre. Citons aussi les participations chinoises dans l’Inter Milan et l’Athletico Madrid, respectivement à hauteur de 68,55 % et 20 %.
Vitrine du mondialisme par la composition de ses équipes comme par la traite des joueurs, la capitalisation des grands clubs s’abandonne aux puissances étrangères telle la Chine, qui ambitionne de devenir une grande puissance du football, en grande partie grâce à une mainmise sur les clubs européens et aux nouveaux riches en pétrodollars, tel le Qatar, propriétaire du PSG.
A.R.B
Présent, 17 août 2016, n°8672, p. 3