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Henry Coston n’est plus, par André figueras

La Droite nationale a perdu son « archiviste ». Après plusieurs hospitalisations, Henry Coston avait rejoint sa famille en Normandie. C’est là qu’il s’est éteint vendredi après-midi, à l’âge de 90 ans.

Sa vie a été toute consacrée à un prodigieux, à un incroyable rassemblement de documentation sur la vie politique française. Bornons-nous, en saluant la mémoire de cet immense travailleur, à dire que personne ne peut se passer — et ne se passe — de son oeuvre. Avec cette nuance que les amis, et, d’une façon plus générale, les gens honnêtes citent leur source, tandis que d’autres, inélégamment, s’en dispensent. Ce que cet homme, essentiellement bon confrère, sans jalousie, et toujours prêt à aider les autres, prenait avec quelque philosophie, dans laquelle discerner une imperceptible trace d’amertume, au surplus presque enjouée, exigeait de bonnes oreilles.
D’un mot, pour le moment, rappelons les trois aspects de ce qu’il accomplit :

Tout cela, donc, demeurera, et continuera d’être cité ou pillé.

A la veuve de Henry Coston, à sa fille, nous présentons nos condoléances bien attristées.
André FIGUERAS

NDLR — Cet article est paru dans le n° 4876 (31 juillet 2001) de Présent . Il est reproduit dans le n°533 de Lectures Françaises avec le consentement de son auteur et l’aimable autorisation de notre confrère.

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