Un état n’a rien à redouter de plus qu’un consortium des élites dans un contexte de redécouverte de la vérité historique de ses origines. La boulette de l’ancien locataire élyséen va t’elle contribuer à rallumer les braises, presque mourantes, de la vérité historique Française depuis les fonds baptismaux de Reims et pour l’éternité ? C’est plus qu’à souhaiter, tout comme les conséquences politiques du triomphe de la vérité sur la mission divine de la France. Attention au vieux démon panthéiste cependant : la France n’a commencé à être un grand peuple que le jour où l’un de ses rois s’est fait baptiser par ordre divin.
Lu dans Ère nouvelle :
SOMMES-NOUS DES GAULOIS ?
Une polémique s’est ouverte récemment sur ce thème, à la suite d’une déclaration de Nicolas Sarkozy : « Dès que l’on devient français, nos ancêtres sont gaulois. » Ce qui lui a valu de nombreuses critiques, notamment de professeurs d’histoire qui, du haut de leur ignorance diplômée, ont cru devoir rappeler que les Français d’aujourd’hui étaient d’origines multiples.
Il reste d’ailleurs dans la toponymie de nombreuses traces de cette réalité oubliée : le pays de Galles en Grande-Bretagne, le comté de Galloway (la route gauloise) en Écosse, la Galice en Espagne, le Portugal (qui signifie « port gaulois »), la Galicie en Ukraine et en Pologne, la Bohême en Tchéquie, dont le nom est issu de la tribu gauloise des Boïens, comme celui de Bologne en Italie ou de Boén-sur-Lignon en France, etc.
Et ils étaient pour la plupart des républicains fuyant les dictatures et se trouvaient donc en affinité politique (et pourquoi pas biologique ?) avec les Gaulois-Français épris de liberté depuis toujours. Le métissage français est un mythe. Selon mes estimations, 60 à 70 % des Français d’origine non-africaine peuvent dire aujourd’hui légitimement : « Nos ancêtres les Gaulois. »
Pierre LANCE
L’Ère Nouvelle, n°27, août, sept-octobre 2016.