Éditorial, septembre 2018 : La super-classe mondiale. Entretien avec Michel Geoffroy
Il y a plus de soixante ans, en 1955, notre fondateur, Henry Coston avait publié un livre très anti-conformiste, et en même temps prémonitoire, qui bousculait les idées reçues. Cet ouvrage s’intitulait Les Financiers qui mènent le monde et connut ensuite dix-sept tirages successifs (réimpressions ou rééditions), revus, corrigés, augmentés et mis à jour, jusqu’au dernier paru en 1989. Il y fustigeait les oligarchies cosmopolites et leurs agents cramponnés aux leviers de commandes de l’économie mondiale et à la direction des gouvernements de la planète.
Aujourd’hui, Coston a trouvé un digne successeur en la personne de Michel Geoffroy, auteur d’un livre très récent, La Super-Classe mondiale contre les peuples (Éd. Via Romana) qui expose sur 470 pages le projet de cette classe qui cherche à mettre en place « un utopique gouvernement mondial, c’est-à-dire la mise en servitude de toute l’humanité et la marchandisation du monde. Une classe qui manipule les autres pour parvenir à ses fins ». Il nous a fait l’amitié de nous accorder un entretien dont la seule lecture des quelques pages qu’il occupe dans ce numéro (7 à 17) doit vous inciter à vous plonger dans ce livre, « toutes affaires cessantes », tant il donne les clés destinées à décrypter l’ensemble des tenants et aboutissants de ces « financiers qui mènent le monde ».
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Nous sommes par ailleurs très reconnaissants à Olivier Destouches d’aborder un sujet qui nous tient à cœur et malheureusement souvent négligé par nos contemporains : la défense et illustration de notre magnifique patrimoine linguistique. Changer les mots, c’est changer l’âme d’un peuple, dit-il dans le titre de son article (pp. 45 à 49), au cours duquel il estime que « la richesse de la langue française disparaît au profit d’une trivialité linguistique [dans laquelle] la vulgarité a remplacé le langage châtié, signe évident de la décadence de notre civilisation ». Devant le nombre incalculable d’erreurs et fautes de langage que nous pouvons entendre tous les jours, nous nous permettons de vous demander de veiller attentivement à ne pas sombrer dans des travers identiques et à mettre en application les conseils exprimés par Olivier Destouches.
Il est évident que cette dictature du nouveau langage est un des artifices des visées mondialistes, développé par Michel Geoffroy dans son livre (pp. 272 et 273) : « la novlangue est celle des médias, des politiciens, des intellectuels organiques et de la bourgeoisie d’État, au service de la super-classe mondiale (…) Cela montre que la sinistre prévision de George Orwell est devenue réalité en Occident. Les médias imposent la novlangue pour tenter de rééduquer la population dans le sens politiquement correct libéral/libertaire et cosmopolite ». Tout se tient et se recoupe !
Jérôme SEGUIN