Lectures Françaises

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Contre l’erreur ; « Évêques, restez catholiques ! »

En ce siècle d’erreur, de troubles religieux et politiques ; en ce XXIème siècle ou même les héritiers de la Tradition bradent l’héritage céleste de la Foi auprès des Maîtres de l’hérésie, lisez ceci comme une cure de jouvence religieuse :

Évêques. restez catholiques !

« Cette nécessité d’une Foi authentique est extrêmement normale ; elle s’inscrit dans la logique des choses et même dans la psychologie : pour aimer quelqu’un il faut le connaître en vérité; le mensonge ou l’erreur ne peuvent engendrer que la division ou la méfiance. Pour aimer Jésus en réalité, pour devenir conformes à Son image, il faut donc Le connaître, Lui, comme Il est, il faut donc que cette image ne soit pas déformée ; et pour Le connaître comme II est, il faut connaître son enseignement tel qu’il nous a été donné. C’est dans la mesure où nous connaîtrons vraiment, en toute réalité, sans mensonge, la Personne même de Notre-Seigneur et Sa parole que nous pourrons L’aimer d’un amour sans faille. De là la nécessité de la vraie Foi. La Foi est la connaissance de l’âme, et cette connaissance permet et engendre l’amour de Dieu. C’est pourquoi saint Paul insiste tellement : « Il ne faut pas trafiquer la parole de Dieu. Nous ne sommes pas comme la plupart qui trafiquent la parole de Dieu. Non, c’est en hommes sincères, c’est en envoyés de Dieu que devant Dieu nous parlons dans le Christ » … « Aussi vrai que Dieu est fidèle, notre langage avec vous n’est pas oui et non, car le Fils de Dieu, le Christ-Jésus n’a pas été oui et non; il n’y a eu que oui en Lui » … Et ailleurs : « Ne nous conduisons pas avec astuce et ne falsifions pas la parole de Dieu, car ce n’est pas nous que nous prêchons mais le Christ-Jésus le Seigneur ».

Quel nom donner à la dégradation qui vient empoisonner le dogme et la Morale, à la perversion qui répand l’erreur et le péché au lieu de prêcher la doctrine et la vertu ? A la subversion qui mine et détruit l’Église dans ses institutions, qui veut renverser ses structures et ses bases ? A l’inversion qui glorifie l’homme au lieu de glorifier Dieu et cherche à instaurer le mal en le présentant comme le véritable bien ? Une expression revient sans cesse à l’esprit : « C’est la confusion totale ». Le mot est exact, on confond la vérité avec l’erreur, le bien avec le mal, le permis avec le défendu, l’obligatoire avec le permis, le profane avec le sacré, jusqu’au jour où l’on confondra volontairement Dieu avec Satan ! Confusion totale… et pire encore, allons-nous voir !

Depuis toujours, c’est-à-dire depuis le début de l’Église, les hérésies n’ont pas manqué qui se sont attaqué à la Doctrine ou à la Morale. Mais ce furent toujours des hérésies sur des points précis et limités. L’hérésie actuelle si étendue, si profonde et si complexe, fait revivre toutes les hérésies de l’Histoire. Ne remontons pas au déluge (et pourtant il faudrait remonter encore plus haut, jusqu’à la faute originelle, source de tout mal, et même jusqu’à la révolte de Lucifer)… Je pense qu’il faut déceler dans la mentalité et tous les excès de la Renaissance l’origine des grands maux dont nous souffrons; ce mal s’est caractérisé par l’exaltation de l’esprit humain. La Révolution française, suite logique, est venue brutalement imposer le rationalisme et la laïcisation qu’avaient érigés en système les philosophes du XVIIIème siècle… De là un libéralisme effrayant donnant naissance lui-même au laïcisme et au scientisme. Erreur monstrueuse…, erreur qui n’est autre que la révolte de la petite intelligence humaine devant le mystère ; l’homme prétend glorifier la liberté, fausse liberté qui s’abrite derrière la façade de la dignité humaine… De là, le refus de Dieu et de son autorité exprimée par l’Église ; et finalement refus de la grâce, et donc reviviscence du vieux pélagianisme. » […]

By François-Xavier d'Hautefeuille

François-Xavier d'Hautefeuille est le directeur de publication de Lectures Françaises depuis 2010, il a pris la succession de Jean Auguy et de Henry Coston. Il publie une rubrique mensuelle qui s'intitule "Il y a 50 ans" et qui est une rétrospective des numéros de la revue parus.

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