Extrêmes alternés : eh oui, la gauche aussi a ses « extrémistes » ! Dans le genre panzer et bulldozer ces gars-là sont rodés, mais aussi très organisés. On ne les connait pas beaucoup ? Ah mais si. Remuez donc un peu après vous être « bouché les narines » le crottin de mai 68, vous découvrirez les petits œufs pourris d’où sort cette vermine sociale ; une plaie de morale, putréfaction ouverte et béante sur un enfer national en résurgence perpétuelle. La solution ? Certainement pas le jeu des partis. C’est lui le vrai responsable de tout cela. Les français sont (un tout petit peu) moins coupables car ils savent que, si le vote disparaît de la praxis citoyenne, un type comme Valls va l’imposer. Il pense même justifier des mesures tyranniques pour punir l’abstention qui sera, et est déjà, désignée comme crime moral impardonnable. On s’en rapproche les p’tits loups… Il en a parlé le Valseur…
Lu pour vous dans « Militant » :
CHRONIQUE IMPERTINENTE
Méchants nationalistes et casseurs de gauche.
Le premier mai de cette année s’est déroulé, c’est le moins que l’on puisse dire, dans une ambiance assez peu bon enfant. Entre l’affrontement opposant des manifestants et la police, les vitrines brisées, les voitures incendiées et autres dégradations diverses, on ressent assez peu la quiétude de vivre dans un pays tranquille mais plutôt une nation au bord de l’effondrement. Quel dommage cependant que l’on ne puisse pas accuser « l’extrême droite » pour toutes ces exactions commises, il faut bien le dire, par une extrême gauche de plus en plus virulente et organisée. La nature a horreur du vide, c’est bien connu ; et le vide insondable incarné par le gouvernement Hollande permet à une frange gauchiste de se développer et de prospérer sans que rien ne semble pouvoir l’arrêter, du moins pour l’instant.
Mais à qui la faute ? Aux électeurs d’abord ; il suffit qu’un gugusse se présente aux élections en se disant de « gauche » ou de « droite » pour que, entre 48% et 52% de la population vote pour lui sans même avoir vérifié ses dires. C’est ce qu’on appelle l’alternance… Les mêmes pourris sous une étiquette différente.
De plus, la position gouvernementale n’aide pas à solutionner le problème ; pas de vagues sinon c’est l’émeute, on n’agit que si un ou deux policiers sont déjà dans le coma… sinon c’est assimilé à de la violence policière. Mais si un nationaliste tape sur un gauchiste, il se retrouve instantanément dans une geôle pour une période indéterminée mais de toute façon très longue etc. etc.
Bon, d’accord, la loi El Khomry sur le travail peut faire grincer des dents, mais les manifestants de « Nuit debout », ils travaillent ? Je ne sais pas trop comment ils peuvent travailler en ne dormant pas la nuit. Idem pour les « zadistes » qui tiennent des endroits du territoire 24 heures sur 24 ; ils travaillent ces gens-là ou bien sont-ils au crochet de la société tout en la critiquant ?
Bref, le verni craque et on va au-devant d’événements gravissimes qui dépassent la raison.
En parlant de raison, on verra au finish qui avait raison depuis le début !
L’impertinent
« Militant« , mai 2015, n°682, page 16.