Si d’un côté certains gardent la pieuse tradition de prier pour les ancêtres, certains autres comme Sting, jouant sur la sensibilité exacerbée de mangeurs de télé, semblent penser que le bruit, autoproclamé « art et musique », est le plus grand devoir envers des victimes loin d’être innocentes. Visiblement les Français n’ont pas compris le danger puisqu’il appelle de nouveau les migrants à débarquer sur notre terre ! À charge pour vous, cher lecteur, de faire dire des messes pour les âmes de ces gens tués au Bataclan : moins victimes de l’Islam que de la trahison des élites !
Lu dans Présent :
Réouverture du Bataclan : Sting achève les blessés
Certes, nous savons depuis longtemps déjà qu’en période de promotion, les saltimbanques et autres cabotins sont prêts à toutes les bassesses pour refourguer leurs œuvres. Pauvreté, maladie, guerre, rien ne les arrête. Et certains, à l’instar de Sting, en ont même fait un business. Mais enfin tout de même : venir chanter Inch’Allah, autrement dit « Si Allah le veut », à l’endroit même où des dizaines de personnes se sont fait justement massacrer au nom d’Allah il y a un an, il fallait oser !
FRANCK DELÉTRAZ
Présent, n° 8734, novembre 2016