Encore un symptôme classique du suffrage universel : une masse aveugle et incompétente élit un inconnu sur la base de promesses qui n’ont pour autre but pour le candidat au sabotage du pays, que de se faire élire, rarement pour le bien commun. Voir à ce propos les textes de saint Pie X au sujet du suffrage universel.
Lu dans Les 4 vérités :
Les textes garantissent le droit de grève. Mais elle « s’exerce dans le cadre tracé par la loi », dit la constitution — ce que syndicats et gauche confondus oublient opportunément. Le droit de grève peut donc être légalement modulé.
Nous sommes dirigés par des gens que nous n’avons pas élus: les syndicats et les médias audiovisuels.
S’appuyant sur une minorité agissante, les syndicats exercent leur tyrannie et imposent leur volonté à la majorité. Moins de 10 % de grévistes peuvent bloquer toute une activité. Où est la démocratie dans tout ça ? Si le droit de grève est dans la constitution, la liberté du travail est aussi dans les textes.
Pourquoi n’y a-t-il pas obligation de procéder à des votes secrets?
Parfois des textes manquent. Mais ce qui manque le plus dans ce pays, ce ne sont pas les textes, mais la volonté de les faire appliquer.
Les syndicats sortent évidemment renforcés de ces épreuves puisque, même si leurs troupes représentent moins de 8 % des salariés, ils imposent leur loi à une assemblée élue. On peut craindre que rien ne soit jamais réformé sérieusement dans ce pays.
Roland Dubois
Les 4 vérités, n°1046, vendredi 3 juin 2016, p. 2.