Le SIDA appliqué à la démocratie : que c’est frais ce petit vent de bon sens qui sillonne les colonnes de ce journal ! Si encore les grandes mesures de sauvegarde nationale se prenaient toujours un peu dans l’urgence, mais après un conseil des responsables… Mais là encore, on nagerait dans la débilité. Il faut restaurer le patriarcat car aujourd’hui, quand le danger est dans le jardin…, on appelle la bleusaille au lieu de » défourailler « … Un procès et la prison, c’est pire que la mort : c’est cette vieille chèvre galeuse de Marianne qui l’a dit ! Allez comprendre !
Lu dans Courrier du continent :
Un SIDA politique : la démocratie parlementaire
Dans un décor de carte postale et sous un ciel sans nuage, un rutilant runabout évolue à grande vitesse sur un lac d’azur entre la rive droite et la rive gauche, les deux plus attrayantes l’une que l’autre. Soudain, le pilote est arraché de son siège par une irrésistible force… paternelle ! Avant de quitter le manège, fiston aura eu le temps de lire les lettres dorées qui brillaient sur la fausse coque en faux acajou du faux bateau : DEMOCRATIA.
L’apprenti pilote gardera surtout le souvenir, un brin mitigé, qu’il avait beau tourner le volant dans tous les sens, cette manœuvre incertaine n’influençait en rien la conduite de cette embarcation improbable évoluant dans un décor factice ! Oubliera-t-il cette leçon amusante sur l’art de tourner en rond et de se faire mener en bateau ?
Depuis lors, seul le lion a été exclu du processus démocratique…
Soyons lucide : entre bouffonnerie et attraction foraine, la démocratie parlementaire ne sera jamais autre chose qu’une caricature ou un leurre. Voilà pourquoi, comme l’avait pressenti Alexis de Tocqueville (CdC No 582, page 8), les citoyens des régimes démocratiques parlementaires sont voués à s’infantiliser, subjugués par la vision affligeante d’un spectacle politique qui est la négation même de ce qu’il prétend être : l’exercice de la démocratie parlementaire.
Le véritable exercice de la démocratie est d’abord un luxe qu’une petite communauté peut s’offrir après avoir survécu aux premiers périls, car il implique un choix que les situations vraiment critiques ne permettent pas. Quand le feu est au village, quand une crue menace, quand des bandes en maraude sont en vue, tout le monde, sans discuter, sait ce qu’il convient de faire. Et c’est pour cela qu’une concertation concrète et constructive entre citoyens d’un même lieu est nécessaire pour passer du stade de l’improvisation à celui de l’organisation : ce régime politique est celui de la démocratie participative directe et il a fait ses preuves dans les cantons alpestres dont les alliances successives fondèrent au XIIIe siècle notre Confédération helvétique. Elle n’a de sens que si les chefs élus pour la gestion des crises ou pour administrer la chose publique sont responsables individuellement de leurs actes.
Les thuriféraires de la démocratie prétendent que ce régime aurait ceci de particulier qu’il serait le seul capable de garantir les droits les plus élémentaires, comme par exemple les libertés d’association, de réunion, d’opinion et d’expression. De telles promesses n’engagent que ceux qui y croient et font penser au monde des attractions foraines ! Avertir des dangers de l’invasion allogène en se référant à la liberté d’expression est une illusion sanctionnée par un bâillon pénal.
Vingt ans de répression fondée sur la loi antiraciste (art. 261 bis CPS) ont ouvert les yeux des incrédules, maintenant qu’ils peuvent voir les envahisseurs se ruer derrière ce cheval de Troie législatif !
Quand, finalement, la réalité s’impose et qu’il s’avère que l’intégration de masse est un échec sans appel, il ne reste plus qu’à en tirer les conséquences. Les Britanniques, les Hongrois et les Confédérés se sont récemment prononcés là-dessus sans ambiguïté, directement et démocratiquement. On a vu comment la volonté populaire fut respectée quand les agents de la cinquième colonne déclarèrent que les décisions du peuple seraient invalidées au cas où elles seraient contraires aux Droits de l’homme !
Faut-il alors supprimer le peuple, les Droits de l’homme, ou les agents de la cinquième colonne ?
Quant aux agents de la cinquième colonne, on s’y bouscule pour servir la soupe aux puissants du jour : les plus futés ont déjà une veste réversible dans la penderie, une manière comme une autre d’éviter la pendaison…
Quand l’intrus est dans la maison et le péril en la demeure, on ne convoque pas le conseil de famille : le pater familias sort son mousqueton : ce n’est pas qu’un droit, c’est un devoir. C’est pourquoi les agents de la cinquième colonne cherchent par tous les moyens à le déposséder de l’un et de l’autre. L’intensité de la crise migratoire assène le coup de grâce au mythe d’une démocratie parlementaire au service du citoyen et de l’intérêt public et met en lumière le coup d’État permanent des agents de la cinquième colonne contre les peuples européens et leurs institutions véritablement démocratiques.
René-Louis Berclaz
Courrier du continent, n°583, novembre 2016