Il y a fort à parier que le mot COURRIEL serait certainement plus usité, si la qualité de l’enseignement d’état valait celle des écoles hors contrat, que ce même état semble vouloir s’acharner à faire disparaître. Nous aurions alors suffisamment de poids pour imposer en France à nos voisins britanniques ou américains, l’emploi du français dans notre vocabulaire technique et technologique. La France prend eau de toute part, parce qu’elle dépend d’entreprises étrangères devenues nécessaires à sa survie : elle ne peut donc négocier.
Lu dans Fraterniphonie :
La bataille pour que le mot français « COURRIEL » soit employé en lieu et place des termes anglais « mail » et « e-mail », n’est pas gagnée. Le problème, et non des moindres, réside dans le fait qu’AUCUN fournisseur d’accès à l’inter-réseau n’emploie le mot français « COURRIEL » et cela est scandaleux, car se sont eux qui habituent les Français à utiliser les termes anglais « mail » et « e-mail » plutôt que le terme français.
En attendant que nos politiciens se réveillent et daignent se pencher sérieusement sur le problème linguistique, à nous, donc, par nos actions, et comme M. Daniel D.P. le fait si bien, d’agir au concret sur le terrain.
Plaidoyer pour l’emploi des mots français :

- Courriel (ou cyber-courrier), didacticiel (ou tutoriel), logiciel, ludiciel, pourriel (courriel pourri, indésirable), progiciel, etc.
D’autre part, E-MAIL ou EMAIL est beaucoup trop proche du mot français ÉMAIL.
Et MAIL (< lat. malleus = marteau), que l’on sache, signifie en français :
- petit maillet muni d’un long manche, dont on se servait pour pousser une boule de bois au jeu du mail.
- ce jeu lui-même.
- promenade publique où l’on jouait au mail.
Mais les « franglaiseux » sont en général très paresseux, défaitistes, veules, suivistes, de vraies précieuses ridicules.
Charles Adam
Londres (Grande-Bretagne)
Fraterniphonie, n°83, premier trimestre 2016, p. 5.
(Parc Louis-Riel, 2811 chemin de Saint-Paul, 30129 MANDUEL)